Ressources
Lamy, l'ami lama

Formée pour accueillir des enfants, il n’est pas rare de voir un peu d’appréhension chez ceux-ci.
Je peux m’assoir par terre, faire le pitre (j’adore !!) parfois cela peut ne pas suffire et alors il faut faire appel à d’autres compétences.
J’ai rencontré LAMY sur le stand d’un congrès en biotech (BIOFit 2022). Il était las de travailler dans la bioproduction d’anticorps monoclonaux et souhaitait lui aussi se reconvertir. Il a déposé sa dem et en a profité en 2023 pour se former.
Il parle maintenant couramment :
- Le doudou
- Le Playmobil
- Le Pokemon
- La Pat’Patrouille
Il a également obtenu une certification « Super Nanny » de niveau 1 à la Mary Poppins Academy. Savoir s’associer, déléguer est un art. Et lorsqu’un enfant a besoin d’avoir confiance, il est important de le déceler et de lui apporter toute l’aide dont il a besoin pour l’accompagner. C’est ce que je fais en toute quiétude avec LAMY qui réconforte, apaise, garde les doudous, peluches et autres jouets le temps de la consultation. Il a un vrai talent avec les enfants. Merci LAMY
Psssssst : Si les grands ont besoin de LAMY au cours de nos rencontres, ils peuvent aussi le demander. Cela restera entre nous promis.
RG – Janvier 2024
Le deuil
Origine du mot
Le mot latin dolere (souffrir) est à l’origine du mot dol qui a donné en français « deuil », et aussi « douleur »
Le deuil est un processus d’adaptation émotionnelle à la suite d’une perte.
C’est un processus normal face à la perte définitive d’une personne, d’un animal (décès) ou d’une situation (rupture amoureuse, emploi…). Un tumulte émotionnel se met en place :
- peur,
- culpabilité,
- colère, tristesse,
- injustice,
- frustration,
- dégoût.
Par conséquent, la personne aura des comportements en réaction à ces émotions vécues, pouvant souvent entraîner des troubles du comportement. Le deuil a une dimension émotionnelle, mais aussi physiologique, cognitive, philosophie et spirituelle.
Le but du processus de deuil est de réussir à continuer à vivre et d’accepter cette perte définitive et irrémédiable. Chaque personne traverse ce processus à sa manière, et il est important d’avoir des soutiens sociaux et éventuellement une thérapie pour accompagner cette étape de vie.
La notion de deuil a été introduite en 1917 par le psychanalyste Sigmund Freud. Par la suite, Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre américaine spécialisée dans le domaine des soins palliatifs et de la fin de vie a tenté d’identifier les étapes du chagrin que vit une personne face à la perte d’un proche. Selon son modèle, le deuil se manifeste par cinq phases. Par la suite, deux autres y ont été ajoutées.
Elles permettent de donner des repères structurants pour mieux vivre le processus de deuil et pour se rassurer sur son état général face à cette perte.

1. Le choc : étape souvent de courte durée mais peut être plus longue pour certaines personnes. Il s’agit d’un état de sidération face à l’annonce de la perte.
2. Le déni : refus de croire/voir/entendre/comprendre l’annonce de la perte, ce qui entraîne souvent une contestation et un rejet de l’information.
3. La colère et le marchandage : attitude souvent agressive envers soi-même ou son entourage qui est accompagnée de « pensées magiques » comme « si je fais ça, il va revenir… »
4. La tristesse : étape marquée par le désespoir et l’effondrement.
5. La résignation : étape caractérisée par l’abandon d’une forme de lutte et par l’espoir de retrouver sa vie « comme avant » malgré la situation ou l’objet perdu. Dans cette étape, aucune projection n’est encore possible, la personne endeuillée vit dans le présent « au jour le jour » et tente d’accepter quelque chose d’inéluctable.
6. L’acceptation : étape marquée par l’acceptation réelle de la perte et le fait d’être plus objective sur ce qu’elle a vécu avec la personne perdue. Généralement, c’est à cette étape qu’on fait le point sur les bons et les mauvais moments, qu’on peut se projeter vers l’avenir et qu’on se sent mieux psychiquement.
7. La reconstruction : étape permettant de se reconstruire à son rythme, de réorganiser sa vie de la façon la plus adaptée à sa perte et donc de reprendre un rythme de vie en lien avec les exigences de la société, de l’environnement, de ses ressources personnelles et de continuer à vivre tout simplement. Il s’agit d’un processus de résilience active.
Le schéma émotionnel décrit ci-dessus ne se fait pas de manière linéaire. Une personne endeuillée pourra aller à l’étape 3 puis la 2, revenir à la 3, puis 4….
Cependant, il est vrai qu’elles jouent toutes un rôle important au moment d’affronter la mort et que leur disposition s’adapte plutôt bien au cours de la majorité des deuils. Il est essentiel de respecter ce cheminement émotionnel et de trouver des moyens de soutien pour traverser cette période difficile.
Quelle durée pour un deuil ?
La durée d’un deuil est très variable selon l’objet de la perte, le contexte, l’état psychologique de la personne… Il n’y a ni norme, ni temporalité. Chacun fait son deuil à son rythme et à sa façon. « Les références internationales mettent en avant une période de 3 ans pour faire un deuil dit réussi pour un adulte et de 6 mois pour un enfant car l’enfant a généralement une plus grande capacité de résilience. Néanmoins, il n’y a rien de linéaire : l’expression des ressentis fluctue et les rechutes sont possibles. Ce n’est pas grave. Déterminer une durée de deuil est un élément rassurant et sécurisant pour les personnes.
Les différents types de deuil
Le deuil Blanc – Le deuil des Aidants
Le deuil blanc se manifeste lorsque l’aidant fait le deuil d’une relation avec la personne atteinte d’une pathologie dégénérative. Cette personne est encore présente physiquement, mais elle n’est plus celle qu’elle était auparavant en raison des troubles cognitifs. Contrairement au deuil classique qui survient après un décès physique par exemple, le deuil blanc est une douleur ressentie par l’aidant face à cette transformation de la personne qu’il accompagne.
Dans le deuil blanc, l’aidant peut éprouver une ambivalence des sentiments. Il aime toujours son proche, mais souffre de ne plus le reconnaître. Cela peut générer une forte culpabilité liée à une envie de rejeter son proche qui n’est plus comme avant. On distingue deux types de deuil blanc :
- Le “deuil intuitif” caractérisé par des émotions ostensibles telles que la tristesse, la douleur intérieure intense, la solitude, la colère, etc.
- Le « deuil instrumental » qui se manifeste par un besoin d’agir pour « éteindre » les émotions vécues comme trop intenses
Le deuil blanc est une douleur silencieuse mais il est important de reconnaitre et de comprendre ce processus pour mieux gérer et soutenir les aidants dans leur parcours. Il est essentiel de consulter un professionnel pour se faire accompagner dans ce cheminement émotionnel.
Le deuil compliqué ou pathologique
Le deuil compliqué est un processus qui, par sa longueur ou son intensité, est considéré comme sévère et invalidant. Un deuil compliqué est la difficulté de poser un diagnostic entre un deuil normal et une dépression. Il est souvent visible lorsque la perte survient de façon brutale, inattendue, violente, injuste (suicide, meurtre, perte associée à des procédures pénales ou administratives…) ou s’il est lié à la perte d’un partenaire de vie ou celui d’un enfant par exemple ». « Certains professionnels de santé parlent de « deuil pathologique ». Le deuil compliqué a officiellement été reconnu comme une maladie dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) de l’American Psychiatric Association ainsi que dans la classification internationale des maladies (ICD) de l’OMS ». Il est caractérisé par l’apparition de troubles psychiques, psychiatriques et/ou réactionnels durant le deuil (le plus souvent, ce sont des troubles anxieux ou de l’humeur).
Les traumatismes, les pertes, les séparations du passé et la peur de la mort font partie de l’histoire personnelle de la personne endeuillée. Tous ces éléments peuvent compliquer et allonger le deuil, mais également expliquer certaines réactions et comportements caractéristiques d’un deuil compliqué : hostilité à l’égard des autres, dépression, déficit d’estime de soi, vision pessimiste de la vie, acte d’auto-sabotage… Un accompagnement est souvent nécessaire.
Comment surmonter un deuil ?
Il existe des clefs pour être dans un travail de deuil actif, y faire face de manière plus apaisée et ne pas se sentir « bloqué » dans sa douleur et dans sa souffrance :
► S’autoriser à demander de l’aide et du soutien, que ce soit à un professionnel de santé comme un psychologue, un psychiatre, un sophrologue, un hypnothérapeute.
► Ne pas cacher ses émotions, s’écouter et prendre en compte son besoin de repli et accueillir son chagrin. Pleurer, ne pas avoir envie de sortir ou de voir du monde, se renfermer sur soi-même pendant un temps est sain et contribue à passer à l’étape d’après.
► Mettre en place des rituels de deuil, de souvenir ou de mémoire selon l’objet d’attachement perdu. On s’autorisera à penser et à « célébrer » les « anniversaires de décès » par exemple.
► Faire des activités plaisantes et reposantes sans culpabiliser de « prendre du bon temps ».
► Être vigilant sur sa consommation de drogues, médicaments, nourriture, achats divers, alcool…
► Dans son travail : prendre conscience pleinement de son état global et par conséquent réduire les prises de décisions, les missions trop importantes, les challenges trop ambitieux. Il est parfois nécessaire de mettre en pause ses projets en cours.
► Participer à un groupe de parole pour être entouré de personnes connaissant cette expérience si particulière.
► Ecrire et raconter son processus de deuil dans un journal (écriture thérapeutique) par exemple.
► Méditer est également un excellent moyen pour apaiser ses émotions.
Pour terminer, je dirais que l’expression consacrée est « Faire son deuil ». Je vous avoue que pour ma part, je suis plutôt d’avis de dire que c’est le deuil qui nous façonne. Nous ne sommes plus la même personne après cette perte douloureuse. Il nous faut accepter et accueillir une nouvelle version de nous-même pour que le processus de deuil soit clos.
RG – Mars 2024
LES EMOTIONS
Qu'est ce qu'une émotion?
Une émotion est une réaction psychophysiologique complexe que nous éprouvons en réponse à une situation, un événement, une pensée ou une interaction. Elle implique à la fois :
- Un ressenti subjectif – ce que l’on perçoit intérieurement (par exemple, la joie, la peur, la tristesse, etc.).
- Des changements physiologiques – comme une accélération du rythme cardiaque, des tensions musculaires, une modification de la respiration, etc.
- Des expressions comportementales – sourires, pleurs, cris, postures corporelles, etc.
- Une fonction adaptative – les émotions servent à nous alerter, à motiver une action, ou à communiquer avec les autres.
Les émotions sont souvent classées en émotions primaires (comme la peur, la joie, la colère, la tristesse, la surprise, le dégoût – universelles et présentes dès l’enfance) et émotions secondaires (plus complexes, comme la culpabilité, la honte, la fierté – influencées par l’apprentissage social et culturel).
La colère
La colère se manifeste généralement en réaction à une frustration, une injustice perçue, une agression, ou une contrariété.
🧠 Sur le plan psychologique, la colère survient lorsqu’une personne perçoit qu’un besoin ou une valeur importante est menacé(e), nié(e) ou bafoué(e). Cela peut concerner :
- Le respect de soi (ex. : se sentir humilié ou méprisé),
- La justice (ex. : être traité de manière inéquitable),
- La liberté ou le contrôle (ex. : se sentir contraint ou manipulé).
🔥 Sur le plan physiologique, la colère s’accompagne souvent de réactions corporelles :
Accélération du rythme cardiaque, Tension musculaire, Augmentation de l’adrénaline.
Ce sont des signes d’un état d’alerte ou de préparation à l’action, car à l’origine (dans l’évolution), la colère servait à se défendre ou à reprendre le contrôle d’une situation menaçante.
🗣️ Sur le plan comportemental, la colère peut se manifester de diverses façons :
- Par des mots (cris, reproches, accusations),
- Par des gestes (claquement de portes, gestes brusques),
- Par un retrait silencieux ou une froideur (colère passive ou refoulée).
Contrairement à l’idée qu’elle est toujours négative, la colère a aussi des fonctions utiles :
- Signaler un problème ou une injustice,
- Fixer des limites,
- Mobiliser l’énergie pour changer une situation insatisfaisante,
- S’affirmer face à une agression ou un abus.
Cependant, mal gérée, la colère peut devenir :
- Destructrice (violence verbale ou physique),
- Chronique (colère constante, rancune),
- Auto-destructrice (culpabilité, auto-dévalorisation si elle est retournée contre soi).
La colère est une émotion normale et utile, qui signale qu’un besoin n’est pas respecté ou qu’une limite est franchie. L’enjeu n’est pas d’éviter la colère, mais d’apprendre à la comprendre, l’exprimer et la canaliser de manière constructive.
💡 Conseil : savoir nommer précisément sa colère permet souvent de mieux la comprendre et de l’exprimer de manière plus constructive, plutôt que de la subir ou de la faire exploser.
La peur
La peur est une émotion vitale qui sert à nous protéger. Elle devient problématique lorsqu’elle est trop intense, injustifiée ou persistante, au point de limiter notre vie. Apprendre à reconnaître, comprendre et apprivoiser sa peur est essentiel pour le bien-être émotionnel.
La peur joue un rôle essentiel dans la survie, en préparant l’organisme à fuir, se figer ou se défendre face à un danger (réaction de « fuite ou combat »).
Les composantes de la peur
- Cognitive :
- Elle naît d’une perception de danger ou d’un risque potentiel (ex. : « Je suis en danger », « Je vais échouer », « Quelque chose va mal se passer »).
- Cette évaluation peut être rationnelle (ex. un animal menaçant) ou irrationnelle (ex. peur de parler en public, peur de l’échec).
- Physiologique :
Le corps entre en état d’alerte : accélération du rythme cardiaque, tension musculaire, transpiration, dilatation des pupilles, libération d’adrénaline et de cortisol.
- Comportementale :
- Réactions possibles :
- Fuite (éviter la situation),
- Paralysie (impossibilité d’agir),
- Affrontement (dans certaines circonstances).
⚙️ Fonctions de la peur :
- Protection : elle nous alerte d’un danger pour nous pousser à agir rapidement.
- Apprentissage : après une expérience effrayante, le cerveau apprend à éviter les situations similaires.
- Signal émotionnel : elle peut indiquer qu’un besoin fondamental n’est pas respecté (sécurité, contrôle, stabilité…).
🧠 Peur saine vs. peur excessive :
| Type de peur | Caractéristiques | Conséquences |
| Adaptative | Proportionnée, fondée sur un vrai danger | Protège et permet d’agir efficacement |
| Maladaptative | Irrationnelle, exagérée ou persistante | Peut mener à l’évitement, à l’anxiété, aux phobies |
Différence avec l’anxiété :
- Peur = réaction à un danger immédiat ou identifiable.
- Anxiété = appréhension face à un danger futur ou hypothétique, souvent vague ou flou.
💡 À retenir : nommer précisément sa peur, c’est déjà en reprendre un peu le contrôle. Plus on identifie le type de peur, plus il devient possible de l’apaiser, de la comprendre, ou de la dépasser.
La joie
La joie est une émotion lumineuse et nourrissante, qui signale que quelque chose va bien dans notre vie. Elle renforce notre bien-être, notre lien aux autres, et notre motivation à avancer. Cultiver la joie — même dans les petites choses — est essentiel à l’équilibre émotionnel.
🧠 Composantes de la joie :
- Physiologique :
Sentiment de légèreté, chaleur dans la poitrine, sourire spontané, regard lumineux, libération d’endorphines, dopamine et sérotonine (hormones du bien-être), respiration plus profonde et détendue.
- Comportementale :
- Expressions visibles : rire, sourire, élan vers les autres,
- Envie de partager, de jouer, de créer,
- Tendance à se montrer ouvert, chaleureux et bienveillant.
🎯 Fonctions de la joie :
- Renforcement du lien social : elle favorise les connexions humaines et la coopération.
- Motivation : elle renforce les comportements positifs et encourage à les répéter.
- Régulation émotionnelle : elle équilibre les émotions négatives et favorise la résilience.
- Soutien de la santé mentale : la joie contribue à un bon moral et à une vision optimiste de la vie.
💡 Astuce émotionnelle : Savoir varier les mots pour exprimer la joie permet non seulement de communiquer plus justement ses émotions, mais aussi de mieux les savourer. La joie partagée et bien exprimée se multiplie !
La tristesse
La tristesse est une émotion primaire universelle qui survient en réaction à une perte, une déception, un échec ou un manque. C’est une réponse naturelle à ce que nous ressentons comme douloureux ou insatisfaisant, qu’il s’agisse de la perte d’un être cher, d’un rêve, d’un lien, ou d’une situation qui ne se passe pas comme espéré.
Accueillie et exprimée sainement, elle permet de guérir, se recentrer et retrouver un nouvel équilibre.
Les composantes de la tristesse :
- Cognitive :
- Elle est liée à la prise de conscience qu’un besoin important n’est pas ou plus satisfait.
- Pensées associées : « C’est fini », « Je ne l’aurai plus », « Je me sens seul(e) », « Je suis impuissant(e) ».
- Physiologique :
Ralentissement du rythme cardiaque, fatigue, tension dans la gorge ou la poitrine, larmes, souffle court, baisse d’énergie, réduction de la motivation.
- Comportementale :
- Besoin de retrait, de repos, de réconfort,
- Moins d’élan vers l’extérieur, comportement ralenti,
- Parfois repli ou isolement (temporaire et naturel).
🎯 Fonctions de la tristesse :
Contrairement à une idée répandue, la tristesse n’est pas négative en soi. Elle a des fonctions essentielles :
- Favoriser le deuil : elle aide à accepter une perte ou un changement.
- Inviter à l’introspection : elle pousse à ralentir et à réfléchir à ce qui compte vraiment.
- Attirer le soutien : l’expression de la tristesse signale un besoin d’aide ou de réconfort aux autres.
- Préparer à la reconstruction : en faisant le bilan de ce qui a été perdu, on peut rebondir plus lucidement.
🌧️ Tristesse normale vs. pathologique :
| Tristesse saine | Tristesse excessive |
| Proportionnée à un événement | Persistante sans cause claire |
| Aide à faire le deuil | Paralyse ou isole durablement |
| S’apaise avec le temps ou le soutien | Peut glisser vers la dépression |
Accueillir une émotion, c’est :
Accueillir une émotion, c’est lui faire une place en soi sans la fuir, sans la nier et sans la juger. Cela signifie reconnaître ce que l’on ressent, accepter que cette émotion soit présente, et lui accorder le droit d’exister, même si elle est inconfortable ou difficile.
✅ 1. La nommer
« Je ressens de la colère / de la tristesse / de la peur / de la joie. »
Mettre des mots sur l’émotion permet de prendre du recul et de ne pas s’y laisser submerger.
✅ 2. L’observer sans jugement
Éviter de penser : « Je ne devrais pas être triste », « C’est ridicule d’avoir peur ».
Toutes les émotions sont légitimes. Elles nous parlent de nos besoins et de notre vécu.
✅ 3. La laisser passer dans le corps
Une émotion est aussi une réaction physique. La ressentir pleinement (sans agir impulsivement) permet souvent de la laisser circuler puis s’apaiser.
✅ 4. Comprendre son message
Chaque émotion a une fonction :
– La colère signale un besoin de respect ou de justice,
– La peur avertit d’un danger,
– La tristesse accompagne une perte,
– La joie reflète la satisfaction d’un besoin ou d’un désir.
❌ Ce que ce n’est pas :
- Ce n’est pas se laisser envahir ou agir sous le coup de l’émotion.
- Ce n’est pas refouler ou intellectualiser l’émotion.
- Ce n’est pas se culpabiliser de ressentir ce qu’on ressent.
🌱 Pourquoi c’est important ?
- Une émotion accueillie passe souvent plus vite qu’une émotion réprimée.
- Cela évite qu’elle se transforme en stress chronique, en malaise profond ou en comportement destructeur.
- Accueillir une émotion, c’est aussi se respecter et mieux se connaître.
🧘♀️ Un exemple ?
🌊 Au lieu de dire : « Je ne dois pas pleurer »,
on peut dire : « Je ressens de la tristesse. C’est normal. Je la laisse venir, puis passer. »
Accueillir une émotion, c’est comme ouvrir une porte à un visiteur intérieur : on l’écoute, on le comprend, puis on le laisse repartir — sans qu’il prenne le contrôle de la maison.
13 Avenue Jean Jaurès 67100 STRASBOURG - Tram C; D; E - Arrêt Landsberg
Sur rendez-vous
Strasbourg
